Un peu d’histoire

Il était une fois BUSSY

Au moyen-âge la célèbre route, dite « Chemin de France », reliant le Puy à Nevers, traversait Bussy. Très fréquenté, en particulier par les pèlerins se rendant en pèlerinage au Puy et à Saint Jean de Compostelle, ce chemin donnait de l’importance à Bussy. Correspond-il à l’emplacement de notre actuelle route départementale entre Boën et Saint Germain Laval ou au chemin qui rattache le Bost à Saint Germain Laval, nous l’ignorons.

Pour servir de relais à tous ces passants souvent bien pauvres, Bussy avait construit un « Hôpital » où chacun trouvait gratuitement un logis pour la nuit, nourriture et soins indispensables. Au début du XIVe siècle, une chartre signale l’existence de cet hôpital. Son emplacement ? Probablement en bordure de la route. Et pourquoi pas autour de notre actuelle chapelle du cimetière ……….

Au moyen âge, Bussy, centre d’une très importante châtellerie ?

En voici deux preuves :

  • 1° le 18 juin 1383, « à la demande des habitants de Bussy, considérant qu’à 4 lieues (16 kms) il n’est point de marché, Louys de Bourbon comte de Clermont et du Forez, donne l’autorisation de tenir en la ville de Bussy un marché le lundi de chaque semaine. » ainsi que deux foires le jour de la Sainte Claire le 2 janvier, et le jour de la Saint Cyr, le 16 juin…. »

Ces deux foires, jadis célèbres dans la région perdirent peu à peu de leur importance au cours des siècles. Au XIXème siècle, seule subsiste celle du 2 janvier. Et celle-ci disparut pratiquement vers 1920. « Un ancien du pays se souvient de la présence, en 1920, de 30 à 40 porcs gras, et d’une vingtaine de vaches. Un autre affirme qu’en 1923, aucune vache ne parut à la foire. C’était fini.

Néanmoins, jusque vers 1930, demeurèrent brillantes les festivités qui entouraient naguère la foire à Bussy. Les coutumes ont la vie dure. Si le matin, la foire se ramenait à la vente de quelques porcs gras, le soir, dans tous les cafés, il y avait foule pour danser au son de l’accordéon ou du « bruno ». Aujourd’hui, ceux de 60 ans ne se souviennent plus guère de la foire, mais gardent vivant le souvenir des bals du soir.

Avant la guerre de 1914, la foire de Bussy attirait encore tant de marchands, tant de visiteurs et de forains tenant bancs et manèges sur la place du bourg, que, pour nourrir tout ce monde, l’hôtel de la famille Rodier, pour sa part me rapporte la fille du dit hôtelier, tuait régulièrement 14 oies. C’était en effet, la coutume de manger de l’oie à la foire de Bussy. Les gens d’Arthun, en particulier me dit on, aimait, ce jour, venir à Bussy, pour « manger leur quartier d’oie ».

Cinq autres cafés-restaurants servaient aussi des repas et de l’oie ; chez Mathieu (maison grangette) ; chez Clair (maison millet) ; chez merle, important hôtel, construit en 1900, (boulangerie Fourny) ; et aussi bien que de moindre importance, chez Serveaux ; chez Chantois joignant l’hôtel Rodier.

Au temps du curé David (environ 1900), la foire du 2 janvier s’ouvrait par une messe solennelle. la veille,sur la table de communion de l’église, était exposée la statue de Saint Clair, devant laquelle beaucoup venait faire leurs dévotions.
La foire de Bussy était surtout renommée par la vente des « porcs-gras ».
C’était sa spécialité. On y voyait encore quelques vaches, un assez grand nombre de moutons et de chèvres, quelques animaux de la basse-cour aussi. Bref un peu de tout mais surtout des porcs gras.
A chaque catégories d’animaux était réservé un emplacement invariablement fixe. Faisant face à l’église : à droite les vaches,- devant (la maison Mathon,) les moutons, les chèvres et les animaux de basse cour,- devant (la maison jean Plasse ) les « porcs-gras »- sur la place autour de la bascule, les porcelets – à la croix de mission devant (la maison Dalbègue)

Il était une fois BUSSY

Au moyen-âge la célèbre route, dite « Chemin de France », reliant le Puy à Nevers, traversait Bussy. Très fréquenté, en particulier par les pèlerins se rendant en pèlerinage au Puy et à Saint Jean de Compostelle, ce chemin donnait de l’importance à Bussy. Correspond-il à l’emplacement de notre actuelle route départementale entre Boën et Saint Germain Laval ou au chemin qui rattache le Bost à Saint Germain Laval, nous l’ignorons.

Pour servir de relais à tous ces passants souvent bien pauvres, Bussy avait construit un « Hôpital » où chacun trouvait gratuitement un logis pour la nuit, nourriture et soins indispensables. Au début du XIVe siècle, une chartre signale l’existence de cet hôpital. Son emplacement ? Probablement en bordure de la route. Et pourquoi pas autour de notre actuelle chapelle du cimetière ……….

Au moyen âge, Bussy, centre d’une très importante châtellerie ?

En voici deux preuves :

  • 1° le 18 juin 1383, « à la demande des habitants de Bussy, considérant qu’à 4 lieues (16 kms) il n’est point de marché, Louys de Bourbon comte de Clermont et du Forez, donne l’autorisation de tenir en la ville de Bussy un marché le lundi de chaque semaine. » ainsi que deux foires le jour de la Sainte Claire le 2 janvier, et le jour de la Saint Cyr, le 16 juin…. »

Ces deux foires, jadis célèbres dans la région perdirent peu à peu de leur importance au cours des siècles. Au XIXème siècle, seule subsiste celle du 2 janvier. Et celle-ci disparut pratiquement vers 1920. « Un ancien du pays se souvient de la présence, en 1920, de 30 à 40 porcs gras, et d’une vingtaine de vaches. Un autre affirme qu’en 1923, aucune vache ne parut à la foire. C’était fini.

Néanmoins, jusque vers 1930, demeurèrent brillantes les festivités qui entouraient naguère la foire à Bussy. Les coutumes ont la vie dure. Si le matin, la foire se ramenait à la vente de quelques porcs gras, le soir, dans tous les cafés, il y avait foule pour danser au son de l’accordéon ou du « bruno ». Aujourd’hui, ceux de 60 ans ne se souviennent plus guère de la foire, mais gardent vivant le souvenir des bals du soir.

Avant la guerre de 1914, la foire de Bussy attirait encore tant de marchands, tant de visiteurs et de forains tenant bancs et manèges sur la place du bourg, que, pour nourrir tout ce monde, l’hôtel de la famille Rodier, pour sa part me rapporte la fille du dit hôtelier, tuait régulièrement 14 oies. C’était en effet, la coutume de manger de l’oie à la foire de Bussy. Les gens d’Arthun, en particulier me dit on, aimait, ce jour, venir à Bussy, pour « manger leur quartier d’oie ».

Cinq autres cafés-restaurants servaient aussi des repas et de l’oie ; chez Mathieu (maison grangette) ; chez Clair (maison millet) ; chez merle, important hôtel, construit en 1900, (boulangerie Fourny) ; et aussi bien que de moindre importance, chez Serveaux ; chez Chantois joignant l’hôtel Rodier.

Au temps du curé David (environ 1900), la foire du 2 janvier s’ouvrait par une messe solennelle. la veille,sur la table de communion de l’église, était exposée la statue de Saint Clair, devant laquelle beaucoup venait faire leurs dévotions.
La foire de Bussy était surtout renommée par la vente des « porcs-gras ».
C’était sa spécialité. On y voyait encore quelques vaches, un assez grand nombre de moutons et de chèvres, quelques animaux de la basse-cour aussi. Bref un peu de tout mais surtout des porcs gras.
A chaque catégories d’animaux était réservé un emplacement invariablement fixe. Faisant face à l’église : à droite les vaches,- devant (la maison Mathon,) les moutons, les chèvres et les animaux de basse cour,- devant (la maison jean Plasse ) les « porcs-gras »- sur la place autour de la bascule, les porcelets – à la croix de mission devant (la maison Dalbègue)

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Samedi 27 avril 2024

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à 20h30, cantine de Bussy-albieux (derrière la mairie).



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Permanence maire adjoint :
• Le lundi de 9h00 à 11h00.
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